Si vous visitez cette page, c'est peut-être que vous êtes parent d'un ou plusieurs jeunes enfants, et que vous vivez les phénomènes suivants ou certains d'entre eux :

• vous vous sentez épuisé(e)
• vous n'éprouvez plus de plaisir ni d'envie
• par moments vous ne ressentez plus d'émotion positive face à vos enfants mais du rejet
• vous n'avez plus d'empathie, parfois vous ne réagissez plus pour les consoler quand ils se font mal
• vous ne vous projetez plus dans l'avenir
• vous vous sentez déconnecté(e), comme étranger(e) à vous-même
• vous êtes tenté(e) de vous culpabiliser, de vous considérer comme un mauvais parent, vous ressentez de la honte ou un sentiment d'indignité...
•  ...

Ce sont les premiers symptômes du burn out, prenez-les au sérieux ! Même si vous ne présentez que quelques uns de ces symptômes, cela signifie qu'il est grand temps de prendre soin de vous, et si ça ne suffit pas, de consulter pour vous faire aider.

Il faut le dire, être parent, c'est souvent une épreuve, et ce n'est pas ce que l'on avait imaginé !

Où est ce petit être souriant, doux, prêt à se laisser guider par ses parents vers les merveilleuses expériences de la vie ? Disons que cet état de grâce se manifeste par moments... Le reste du temps, l'enfant est souvent une pompe à énergie et c'est normal.

La qualité d'attention, la nourriture et tous les soins, l'écoute, les jeux, l'accompagnement dans les moments difficiles comme les réveils nocturnes ou les colères, la fermeté sur ce qui concerne la santé et la sécurité ... c'est tout cela qui fait que l'enfant se sent aimé et en sécurité, et c'est ce que les parents donnent autant qu'ils le peuvent !

C'est aussi ainsi qu'on se retrouve en déficit de sommeil (parfois des centaines d'heures au cumul), en déficit de temps pour soi-même, son couple, ses loisirs ... et en surcroit de travail, de sollicitations, de bruit... et bien sûr ces phénomènes sont aggravés si on a des jumeaux ou plusieurs enfants en bas âge.

 Quand de plus on a habituellement beaucoup d'exigence et un jugement sans concession vis-à-vis de soi-même et qu'on ressent  la contrainte de faire toujours au mieux, la pression peut devenir insupportable.

C'est tout cela qui va parfois nous amener au bord de l'épuisement et réveiller les mécanismes de survie de notre  puissant cerveau archaïque ...

Et à cet endroit, quelque part dans notre inconscient,  il n'est plus trop question d'affection, il est question d'économiser les ressources du corps pour survivre. 

D'où certaines des réactions qu'on observe telles que l'agressivité, la distanciation émotionnelle et le désinvestissement. Ces réactions sont d'origine instinctive, indépendantes de notre volonté consciente et au départ plus puissantes que cette volonté.

Aujourd'hui, de nombreux parents témoignent enfin de ce qu'ils ressentent. En parler, c'est important !

Quelques clés pour avancer

La lumière n'est pas facile à voir ou à imaginer quand on est épuisé, et c'est progressivement qu'on va reprendre pied, un pas après l'autre. Décider qu'on va se faire accompagner, qu'on va en parler, ou même simplement qu'on va  faire quelque chose pour soi, dans la mesure de nos moyens... prendre la décision de s'accorder de l'aide pour aller mieux, c'est déjà un pas important.

Quand on vit cette situation, l'attitude qu'on a vis-à-vis de soi-même est aussi une clé.

Il est bon de faire le point sur la façon dont on se regarde soi-même et quoiqu'il en soit, de prendre les résolutions suivantes :

• Reconnaître tout ce que l'on a fait de bien, tous les efforts, les sacrifices  qu'on a consenti pour assumer cette responsabilité de parent ... et cette reconnaissance doit être généreuse pour être juste, autrement dit pas du bout des lèvres et pas à contrecoeur... Et pour la plupart d'entre nous l'exercice est difficile et salutaire, il nous permet de restaurer, si nous en avons besoin, l'estime de nous-même à laquelle nous avons droit.
• Accepter nos limites et nos failles, sans nous juger, avec compréhension et compassion.   Si c'était l'une de nos amies qui était dans notre situation, la jugerions-nous durement ? 
• Devenir enfin notre meilleur(e) ami(e) et soutien. cela peut nécessiter de remplacer la petite voix critique ou anxieuse en nous, en une voix qui encourage, réconforte et console : nous pouvons nous parler ainsi à nous-même quand c'est difficile, et pour étrange que paraisse la méthode, elle est d'une grande efficacité. 

Il est bien possible que nos premiers pas manquent un peu de conviction, car nous allons à contrecourant de nombre de nos croyances négatives et conditionnements inconscients. Il est important de continuer malgré tout en notant les améliorations même  si elles nous semblent modestes au début.

La Sophrologie permet de (re)connecter à soi-même, de s'apaiser et d'ouvrir un espace pour soi à l'intérieur.

Ecouter cet enregistrement, c'est déjà vous accorder du temps pour votre bien-être. Cette séance a été conçue spécialement pour vous accompagner dans les moments difficiles, en vous permettant de vous retrouver.

• Avant de commencer cet exercice, assurez-vous autant que possible de disposer d'une quinzaine de minutes. La séance est volontairement courte, ainsi, il vous sera plus facile de trouver le temps de la faire. Si vous le souhaitez, vous pouvez l'écouter au moment de votre coucher et vous endormir avec.
• Chaque fois que vous l'écouterez, ce sera différent, certaines fois vous trouverez facile de vous relaxer, d'autres fois, il y aura d'avantage de résistances... tout est ok et peut être accueilli, c'est cela l'esprit de la Sophrologie, et en accueillant ce qui se présente sans le juger, on favorise l'apaisement.
• Vers la fin de la séance vous serez invité(e) à répéter une phrase positive pour vous, qui vous fait du bien, je vous en proposerai deux, "Je mérite le bonheur, l'amour et la sagesse" (sagesse bouddhiste) ou "Je m'aime et je m'accepte tel(le) que je suis". Mais si vous préférez,  vous pouvez dès maintenant en choisir une qui vous convient mieux , qui vous rassure et vous réconforte. 
• Un truc pour trouver votre phrase : pensez à une personne que vous connaissez ou avez connu, et dont la présence vous a toujours réconforté, ce peut-être une grand-mère par exemple ou une personne que vous avez connue enfant, ou même un héros ou une bonne fée de votre enfance. Fermez les yeux, et visualisez cette personne, avec des détails, sentez son regard bienveillant sur vous, et peut-être sa main sur votre épaule... dites-lui que vous êtes en difficulté et demandez-lui son aide... et laissez sa réponse se former tout naturellement dans votre esprit. Peut-être sentez-vous du réconfort ou de l'apaisement, ou autre chose de positif... prenez le temps... remerciez-la avant de prendre congé... et notez bien la réponse ensuite, ce sera votre phrase si vous le souhaitez.